imparable

imparable [ ɛ̃parabl ] adj.

• 1615; de 1. in- et parer

♦ Impossible à éviter, à parer (cour. en sport). Coup, botte imparable. « Dabek stoppait avec difficulté un tir réputé imparable de Rolcôte » (Fallet).

● imparable adjectif (de parer) Qu'on ne peut éviter : Un coup imparable.

imparable

adj. Impossible à parer, inévitable. Coup imparable.

⇒IMPARABLE, adj.

Impossible à parer, à éviter. Coup, botte imparable. On ne peut pas dire qu'il approcha le canon de sa tempe, il se jeta dessus (...). La précision, la netteté, la force imparable du geste furent horribles. Rien ne pouvait l'arrêter, à moins d'un miracle (BERNANOS, Imposture, 1927, p. 372). J'avais redouté quelque mise à mort imparable (CÉLINE, Voyage, 1932, p. 150). Je connais des coups de Jarnac, des prises imparables, à la japonaise (ARNOUX, Zulma, 1960, p. 298).

Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1604 (MONTCHRESTIEN, Hector, éd. Petit de Julleville, p. 43). Dér. de parer; préf. in-¹ à valeur négative; suff. -able.

imparable [ɛ̃paʀabl] adj.

ÉTYM. 1604, Montchrestien; de im- (→ 1. In-), parer, et -able.

❖

♦ Impossible à éviter, à parer (mot courant en sport). || Un coup imparable. || Botte imparable.

1 (…) la précision, la netteté, la force imparable du geste furent horribles.

Bernanos, l'Imposture, in Œ. roman., Pl., p. 372.

2 Ce n'était pas une raison parce que Delatouche venait d'inscrire d'un tir imparable du gauche le deuxième but du Racing pour ne pas respecter la douleur d'un pauvre homme.

René Fallet, le Triporteur, p. 263.

Encyclopédie Universelle. 2012.